- JEAN-PIERRE GRATIEN : "On a évoqué le cas de l'armée de l'air [...] et de l'espace, la marine, l'armée de terre. Y'a aussi la gendarmerie, hein, c'était la quatrième grande armée. Elle n'est jamais évoquée, nulle part, dans aucun chiffre que j'ai pu consultér. C'est parce que la gendarmerie serait exemplaire en matière de violences sexistes ou sexuelles, ou de harcèlement moral ?"
- LEÏLA MINANO, JOUNALISTE : "Absolument pas. Je crois que la gendarmerie se raconte beaucoup ça. Régulièrement, des officiers me disent : "Oui, mais la gendarmerie, c'est différent, parce qu'on ne peut pas s'permettre. Comme on est au contact de la population française, chez nous, on fait un peu plus attention ; chez nous, on est moins arriéré toujours que l'armée de terre." Donc, effectivement, toujours le même discours. Mais, en fait, [...] [des] femmes gendarmes officiers, sous-officiers, gendarmes volontaires, sont victimes de violences sexuelles et la gestion n'est pas non plus exemplaire. Y'a du travail à faire aussi dans la gendarmerie."
Interventions au cours du débat, animé par Jean-Pierre Gratien, qui a suivi la projection du documentaire de Pierre-Stéphane Fort et Mikael Bozo : Harcèlement dans l'armée : des militaires brisent le silence (Fr, 2024, 1h00mn).