"Depuis l'ouverture du procès de Mazan (1), le 2 septembre, plusieurs marches et manifestations ont été organisées en soutien à Gisèle Pelicot. Chaque jour, devant le palais de justice d'Avignon, une petite foule applaudit celle qui fait face avec une dignité impressionnante à la cinquante d'hommes, dont son mari, qui l'ont violée alors qu'elle était droguée et inconsciente. Sur les réseaux sociaux, ses lunettes de soleil rondes et sa coupe au carré font désormais figure de symbole, et s'affichent aussi dans la rue : à Lille, Lyon ou en région parisienne, des street artistes (2) ont peint ou collé le visage de cette femme "ordinaire", la transformant en véritable héroïne. Manière de signifier aux passants qu'il est vraiment urgent "que la honte change de camp"."
Inès Zarrouk : Gisèle Pelicot, icône du street art (3).
NOTES JMS :
(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_viols_de_Mazan
(2) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_urbain
(3) in le Télérama 3903 du 30 octobre 2024, p. 11.