"[...]. les beaux jours venant, j'allais sur les bords de la Seine vers Courbevoie (1) regarder passer les péniches... m'allonger sur l'herbe rare de la berge, retirer mes pompes. N'était-ce besoin terrible de nanas, je me serais peut-être doucement devenir cloche... c'était ça à mon avis, trouver la paix intérieure. Je voyais mal où me fatiguer pour que ça en vaille vraiment la peine à la fin de la semaine, au moment de récolter le produit monnayé de ma sueur. Je ne savais en somme que ce que je ne voulais pas faire... c'était déjà pas si mal."
Alphonse Boudard : Le café du pauvre, Editions de la Table Ronde, 1983, pp. 219-220.
NOTE JMS :
(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Courbevoie et https://www.ville-courbevoie.fr