"La véritable nudité de l'homme à sa naissance est celle de ses gencives. Incapable d'attaquer, de mettre en pièces, de se défendre mordicus, de faire preuve de mordant, il doit attendre ses premières dents pour faire ses premières armes. [...].
Frédéric Pagès : Au vrai chic anatomique, Points/Seuil, col. "Inédit Virgule", 1983, p. 137.
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"Cachez ces nus. En 1996, les organisateurs des JO d'Atlanta (1) demandent aux artistes de couvrir les nudités de deux statues situées près du Colisée de Los Angeles. Selon eux, c'est "une façon indécente d'entamer le parcours de la flamme". Parce que les Grecs couraient en vestons-cravates, peut-être. Inutile de rappeler que, huilés, ils filaient nus dans l'air."
Olivier Estiez, Cinqueux
in Télérama n° 2420 du 29 mai 1996, rubrique Ca va mieux en le disant, p. 5.
NOTE JMS :
(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_olympiques et https://www.olympic.org/fr/jeux-olympiques
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"[...]. Je suis comme tout le monde, si je vois un nu du Titien (1), je me dis en premier : elle est bien roulée, dis donc ! Après, je remarque la peinture. Mais la peinture, pour un peintre, ça se voit aussi bien dans un mauvais tableau, dans le ratage."
Jean-Pierre Pincemin
NOTE JMS :
(1) Cf. not. : https://it.wikipedia.org/wiki/Tiziano_Vecellio ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Titien, http://www.artliste.com/titien/ ;
https://www.geo.fr/voyage/dix-choses-que-vous-ne-saviez-pas-sur-titien-183097 et http://www.cosmovisions.com/Titien.htm
SOURCE :
Entretien d'Olivier Cena avec Jean-Pierre Pincemin in Télérama n° 2607 du 29 décembre 1999, p. 38.
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Michel Gondry (1) : Moi à l'école, j'enseignais tous les potes de ma classe à faire une femme nue. Alors je faisais comme ça : les seins, et les jambes, j'avais un système hyper simple, parce qu'elle était un peu accroupie. Je dessinais des filles toutes dans des positions pas croyables."
"Les jeter après ? J'avais un orgueil, parce que je les trouvais bien dessinées et je les gardais sous mon matelas, et un jour ma grand-mère est passée et elle était un peu bourrée, parce qu'elle buvait un peu. Mon lit était pas fait, alors elle était furieuse et elle a pris mon matelas et elle l'a renversé, et tous les dessins étaient - mais elle ne les a pas vus -, mais toute ma famille, quand ils sont rentrés, ils ont vu mes dessins de nus, et ma mère m'a dit : "Tes dessins de nus, tu prends des images pour t'inspirer ou c'est de l'imagination ?" Et moi, j'avais évidemment pas envie d'en parler parce que c'était la honte et j'étais là : "Non, j'veux pas en parler."."
Charlotte Gainsbourg (2) : "Ca m'rappelle mon fils qui... ses premières recherches - tu sais, tu vas voir c'qui cherche sur... -"
Michel Gondry : Ah oui, oui, oui..."
Charlotte Gainsbourg : "C'était "Gros seins", et c'était écrit "S.a.i.n.".
Michel Gondry : "Et tu en as... tu en parlais avec lui."
Charlotte Gainsbourg : "Non, ça m'avais pas étonné du tout... mais non."
in le documentaire de François Nemata : In Bed With Michel Gondry (Fr. 2023, 54 mn) (3).
NOTES JMS :
(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Gondry et https://en.wikipedia.org/wiki/Michel_Gondry
(2) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlotte_Gainsbourg et https://www.charlottegainsbourg.fr
(3) Cf. not. : https://www.francoisnemeta.fr ; https://www.agencelisearif.fr/talent/francois-nemeta
et https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_liste_generique/C_45026_F