Dans l'encadré Télérama consacré au film de Luigi Comencini : Casanova, un adolescent à Venise (Infanzia, vocazione e prime esperienze di Giacomo Casanova, venaziano, Italie, 1969), Nagel Miller écrit ceci :
" [...] Ce qui frappe dans le carnaval incessant [de la Venise du XVIIIe s.], c'est que tout est spectacle, mensonge, illusion. La ruse, le sexe et l'argent y règnent comme sur la scène d'un théâtre. Aristocrates, sorcières, acrobates, arracheurs de dents, prélats, médecins charlatans, courtisanes ou filles de couvent : tous mettent en scène leurs "entrées" et leurs "sorties"."
"Le jeune Casanova, qui va devenir un allègre libertin, découvre que porter la soutane n'est pas seulement l'unique moyen pour un pauvre d'échapper à son destin de classe, mais aussi un déguisement, un sésame pour recevoir des billets doux et pénétrer dans les alcôves. Qui sont, sous leur velours de nids d'amour, de pures jungles."