"En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui."
Georges Clémenceau, alors directeur du journal L'Aurore, au sujet de la mort de Félix Faure.
Cité dans Le Bouquin des méchancetés et autres traits d'esprit, de François Xavier Testu (Robert Laffont, col. "Bouquins", 2014, p. 261).
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"Rivarol disait de l'abbé de Vauxcelles, auteur de plusieurs oraisons funèbres :"On ne sent jamais mieux le néant de l'homme que dans la prose de cet orateur"."
Le Bouquin des méchancetés et autres traits d'esprit, Ed. Robert Laffont, col. "Bouquins", 2014, p. 815.
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"[...] Céline a raison, contre toutes les propagandes bien-pensantes, de nous rappeler ce "désir de néant profondément installé dans l'homme et surtout dans la masse des hommes, cette sorte d'impatience amoureuse à peu près irrésistible, unanime, pour la mort". [...]."
Philippe Sollers : Naissance de Céline : préface au livre de Louis-Ferdinand Céline : Semmelweis, Gallimard, col. L'Imaginaire, 1999, p. 14.
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"Toi qui sur le néant en sais plus que les morts"
Stéphane Mallarmé : Angoisse (1)
NOTE JMS :
(1) Ce poème datant de 1863, Stéphane Mallarmé (1842-1898) était alors âgé de 21 ans (JMS).
Cf. not. : https://www.poetica.fr/poeme-142/stephane-mallarme-angoisse