"Ignoré de nombre de ses contemporains, il a pourtant été encensé par les plus grands, comme Goethe qui recommande de "se servir des écrits de Lichtenberg comme de la plus merveilleuse des baguettes magiques. Lorsqu'il fait une plaisanterie, c'est qu'il y a là un problème caché". Kant, qui adorait ses aphorismes, écrivait : "Je ne comprends pas que les Allemands d'aujourd'hui négligent autant cet écrivain, tandis qu'ils raffolent d'un coquet feuilletoniste tel que Nietzsche." (1) Schopenhauer voyait en lui le "penseur par excellence", et Freud trouva dans ses écrits certaines idées fondatrices de la psychanalyse."
Jean-Loup Chiflet : Dictionnaire amoureux de l'Humour (Plon, 2012, p. 400).
NOTE JMS :
(1) Au vu du manque total de sérieux de ces lignes, on ne peut évidemment douter combien le livre de Jean-Loup Chiflet est un livre d'Humour, avec un grand H. Sachant, en effet, qu'Imanuel Kant quitta notre joyeux monde en 1804 et que Friedrich Nietzsche n'y vit le jour qu'en 1844, soit quarante ans plus tard, on peut se demander, sans éclater de rire, comment le célèbre philosophe de Koenigsberg a bien pu proférer une telle affirmation !