"Ecrivait sur un pupitre d'or (1)."
Gustave Flaubert : Le Dictionnaire des idées reçues, Le Castor Astral, col. "Les Inattendus", 2015.
NOTE JMS :
(1) Ch. Ferrand, dans son Dictionnaire des curieux. Complément pittoresque et original des différents dictionnaires [imprimerie Dodiver et Cie, Besançon, 1880(a)], écrivait, à propos du pupitre de Sénèque le Philosophe (fils de Sénèque le Rhéteur) :
"[...]. Parmi les divers opuscules philosophiques de Sénèque, se trouvent des pages éloquentes sur la pauvreté. L'auteur écrivit ces pages sur un pupitre d'or massif, avec un style d'or."
"C'est par allusion à ce détail qu'on dit : Vous en parlez comme Sénèque de la pauvreté, à une personne qui raisonne froidement sur des douleurs qu'elle n'a jamais éprouvées, et, par extension, d'une personne qui parle doctement de ce qu'elle ignore."
SOUS-NOTE JMS :
(a) Il est à remarquer ici que 1880 est l'année de la disparition de Gustave Flaubert ! Toutefois, l'année de publication du Dictionnaire des idées reçues à titre posthume est de 1913 [aux éditions Conard ! Ca ne s'invente pas ! (Cf. not. à ce sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dictionnaire_des_idées_reçues)].
ADDENDA JMS :
A consulter sur le Net, entre autres choses, à propos de ce philosophe latin :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sénèque, http://sos.philosophie.free.fr/seneque.php, https://www.babelio.com/auteur/-Seneque/14080, http://www.histophilo.com/seneque_le_jeune.php et https://citation-celebre.leparisien.fr/auteur/seneque
__________________________________________________
"La véritable liberté consiste à ne craindre ni les hommes ni les dieux."
Sénèque : Lettres à Lucilius (lettre LXXV) (1)
NOTE JMS :
(1) On retrouve notamment cette citation de Sénèque dans le livre de Paul Nizan : Démocrite, Epicure, Lucrèce : Les matérialistes de l'Antiquité. Textes choisis, traduits et commentés (Arléa-Poche, janv. 1999, 172 p.). Elle est également placée par Sade en épigraphe à son dernier ouvrage : Les journées de Florbell ou la Nature dévoilée, et dont les manuscrits furent brûlés à la préfecture de Police de Paris, quelques jours après sa mort.