poupée

"Je peux essayer le jeu que tu es en train de créer ?", demande Skipper à Barbie. "Je ne fais que le design", répond-elle. "J'aurais besoin de l'aide de Steven et Brian pour en faire un vrai jeu."

Citation extraite de Barbie : I can be a computer engineer (1).

(1) Déjà, en 1992, une version parlante faisait dire à Barbie : "Les cours de maths, c'est dur...".

SOURCE DES CITATIONS :

Barbie, jamais sans son Ken, par Thomas Bécard, in Télérama 3385 du 26/11/14, p. 17.

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"Elle a les cheveux bruns, les yeux bridés et porte une longue robe qui lui recouvre tout le corps. Impossible de la déshabiller. Ses vêtements lui collent à la peau, morale islamique oblige. Sara, c'est le nom de cette nouvelle créature en plastique fraîchement sortie des usines iraniennes."

"Une invention de l'Institut pour le développement intellectuel des enfants et des adolescents, histoire de contrer "l'invasion culturelle occidentale". Rivale orientale de la blonde Barbie, "bête noire" des religieux, Sara est suffisamment jeune - 8 ans - pour ne pas porter le foulard obligatoire. Evidemment, pas question de lui donner un petit copain aux allures de Ken : les fabriquants ont inventé Dara, le cousin de Sara, un garçon très sobre, en chemise et en pantalon, qui pose à ses côtés dans les vitrines des magasins de jouets. Sara ne coûte que l'quivalent de 10 euros, soit quatre fois moins cher qu'une Barbie standard. Pourtant, rien à faire, les petits Iraniens préfèrent les blondes sexuées, quitte à y mettre le prix fort. Mohammad, un ancien pâtissier reconverti en vendeur semi-clandestin de Barbies (toujours interdites, mais officieusement tolérées) en sait quelque chose : ses clients continuent à lui en acheter entre quarante à cinquante par semaine."

Delphine Minoui : Les barbus n'aiment pas Barbie in Télérama n° 2729 du 30 avril 2002, p. 26 (1).

NOTE JMS:

(1) Cf. not. : https://www.cath.ch/newsf/iran-lancement-d-une-version-islamique-des-poupees-barbie

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"Une fillette remet au Chef de l'Etat une magnifique poupée alsacienne qui "s'appelle Odile", comme la sainte patronne de l'Alsace (1)."

"De Gaulle a cette boutade, pour cacher son émotion :

"Merci mon enfant, je vais jouer avec !"

Wittelsheim (2), 20 novembre 1959. 

NOTES JMS :

(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Odile_de_Hohenbourghttps://www.alsace.catholique.fr/saint-du-jour/13/12/sainte-odilehttps://www.mont-sainte-odile.com/lieu-avec-une-histoire ; http://voiemystique.free.fr/odile_de_hohenbourg_extrait.htm et https://nominis.cef.fr/contenus/saint/257/Sainte-Odile.html

(2) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wittelsheim et https://mairie-wittelsheim.fr

SOURCE :

Le Petit Livre Rouge du Général, Editions de la Pensée Moerne, 1968, p. 155.

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A propos du documentaire de Mary Anne Alton consacré à L'Imperial War Museum de Londres (Canada, 2011, 40 mn ; Série Secrets de musées), Hélène Rochette écrit, dans un encadré Télérama consacré à celui-ci :

"Créé en 1917, l'Imperial War Museum recense les participations de la Grande-Bretagne aux conflits, de la Première Guerre mondiale à nos jours. Disséminé sur plusieurs sites de la capitale, fourmillant de documents amateurs, son fonds abrite baïonnettes, tanks, torpilles, missiles... "

"Mais l'évocation la plus émouvante narre le parcours d'Odette Sansom (1), une Britannique d'origine française, envoyée en mission dans le Midi par les services secrets anglais. Torturée par la Gestapo, cette femme déterminée ne lâcha pas un mot. Détenue à Fresnes, comme elle refusait de recoudre des uniformes nazis, elle occupa ses journées à confectionner des poupées en tissu. Exposées au milieu des décorations militaires, ces figures colorées surprennent et touchent les visiteurs de l'Imperial War Museum."

NOTE JMS :

(1) 1912-1995. Déportée en Allemagne en mai 1944 (Karlsruhe), elle sera ensuite transférée en juillet de la même année au camp de concentration de Ravensbrück. Après deux autres transferts, elle sera libérée en mai 1945.

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A propos de l'émission de François Beaune (1) diffusée sur Arte Radio et intitulée La mécanique des hommes. Un rapport sexuel à faire soi-même (enregistrée en janvier 2011 et diffusée le 29 mars 2011, 15'44''), Anne-Marie Gustave écrit, dans un encadré Télérama consacré à celui-ci :

"Space n'a pas de diplôme. Ni brevet des écoles ni bac. Sa mère a bien tenté de l'envoyer dans une école de bijouterie, mais il n'a pas été admis. Alors il a fait de la mécanique. Ca tombe bien, il aime les motos. Puis il a changé de voie et s'est mis à fabriquer des "poupées d'amour", des objets sexuels grandeur nature pour satisfaire sa soif de sexe et d'amour. "Tout gamin, dit-il, je pensais déjà qu'il n'y avait que ça à faire. Les femmes étaient complètement inaccessibles, comme une civilisation extérieure à mon mode. Qu'est-ce qu'elles sont compliquées ! Pour leur plaire, il faut du fric, faire des bébés, les amuser tout le temps..." Space a donc renoncé à les séduire. Il n'a même jamais essayé de les approcher, préférant se les fabriquer à son goût ; grandeur nature, à partir de mousse et de caoutchouc. Pour lui plaire, il faut qu'elle soit réaliste, légère mais pas gonflable, douce et moelleuse au toucher et... facile à positionner. "Pas besoin d'aller au bar pour draguer. Je peux me faire plaisir sans craindre la maladie, ni la bagarre." Afin d'améliorer ses jeux amoureux, il prépare aussi des bandes-son adaptées. Pourtant, après avoir évoqué sa phobie des femmes, Space avoue : "Dans le futur, j'aimerais bien rencontrer une bonne vieille maman de mon âge. On pourrait finir de se recycler le cerveau tous les deux. Oui, j'aimerais rencontrer une nénette qui aime les bisous..."

"[...]."

NOTE JMS :

(1) François Beaune et né en 1978. Il a beaucoup travaillé avec Arte Radio et ses émissions sont toujours actuellement en ligne. Il est également l'auteur de romans, dont le premier, Un homme louche,  est paru aux éd. Verticales en sept. 2009 [et réédité en  avril 2011 chez Folio/Gallimard (n° 5215)].

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"[...]. Le deuxième [de ces quatre inédits] donne la parole à Ada Lichtman (1), rescapée du camp de Sobibor (2), où elle arrangeait les poupées prises à des enfants juifs et destinées à des fillettes nazies. [...]."

François Ekchajzer : encadré Télérama consacré au documentaire de Claude Lanzmann (3) : Les Quatre Soeurs (1/4 à 4/4, France, 2018, 3h50mn) (4).

NOTES JMS :

(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eda_Lichtman ; https://www.cairn.info/revue-revue-d-histoire-de-la-shoah-2012-1-page-97.htm et https://collections.ushmm.org/search/catalog/irn1002782

(2) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_d'extermination_de_Sobib%C3%B3r ; https://www.jewishgen.org/forgottencamps/camps/sobiborfr.html ;  https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/sobibor et https://fr.timesofisrael.com/des-cliches-de-sobibor-depeignent-le-camp-de-la-mort-nazi-et-la-revolte-de-1943 (à propos de timesofisrael.com, cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Times_of_Israel et https://fr.timesofisrael.com)

(3) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Lanzmann ; https://www.babelio.com/auteur/Claude-Lanzmann/6658 ; https://laregledujeu.org/2018/07/16/34087/adieu-a-claude-lanzmann-par-son-epouse et https://www.franceculture.fr/personne-claude-lanzmann.html

(4) Cf. not. : http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/26016_1 et https://www.franceculture.fr/oeuvre/les-quatre-soeurs