pinceau

"En vacances dans sa bicoque bleue, Louise loupe le dernier train de la saison, alors que le ciel s'assombrit. La voilà seule au monde dans une petite station balnéaire. Commence pour cette mamie, plus résistante qu'elle ne le croyait, une vraie vie de Robinsonne... Voici le plus beau des voyages immobiles, à la fois invitation à la vie et flirt facétieux avec la mort. Les souvenirs de Louise sont comme la marée : ils se retirent puis reviennent. Et peut-être a-t-elle perdue la tête depuis longtemps..."

"La magie du film est dans ce délicat mystère, ce temps suspendu troué de flash-back et de rêves. Cette impression d'éternité vient aussi du dessin de Jean-François Laguionie (1). Cet héritier de Paul Grimault (2) (Le Roi et l'Oiseau, 1952) (3) capte l'essence d'une existence avec des pastels et de la gouache. Chaque image vibre. Et l'avenir de Louise ? Elle est maintenant armée pour le prochain hiver. Dans une décharge d'objets abandonnés, elle a trouvé un couteau suisse, avec toutes les options habituelles, plus une : il fait aussi pinceau."

Guillemette Odicino : encadré Télérama consacré au film d'animation de Jean-François Laguionie : Louise en hiver (Fr., 2016, 1h 15 mn).

NOTES JMS :

(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-François_Laguionie et https://laguionie.com

(2) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Grimault et https://www.universalis.fr/encyclopedie/paul-grimault

(3) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Roi_et_l%27Oiseau et https://ecranlarge.com/films/dossier/972642-le-doigt-dans-le-culte-le-roi-et-l-oiseau-de-paul-grimault