Madame de Staël (1768-1817) (1) à Napoléon, alors qu'il lui exprimait son aversion pour les femmes s'intéressant à la politique :
"Dans un pays où on leur coupe la tête, il est normal qu'elles sachent pourquoi !"
SOURCE : Le Monde. 200 pensées à méditer avant d'aller voter, Omnibus/Le Monde, mars 2017, p. 41.
NOTE JMS :
(1) Cf. notamment :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Germaine_de_Staël
http://www.stael.org/qui-est-germaine-de-stael
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Frédéric Mitterrand :
"[...]. la peine de mort, j'comprends pas que vous l'ayez pas abolie ? [...]. Est-ce que vous n'avez pas commis une erreur ?"
Valéry Giscard d'Estaing :
"Non. La majorité du peuple français était d'accord avec moi. [...]. Pour la peine de mort, le problème était le suivant : je suis du côté des victimes, depuis toujours, toujours. Je me suis dit : "Est-ce que la peine de mort est dissuasive ou pas ?". J'ai fait venir un homme pour qui j'avais beaucoup de respect et d'amitié d'ailleurs et qui était Edgar Faure (1) et je lui ai posé la question. Il m'a dit : "Ecoutez, moi je vous donne mon avis, la peine de mort est la seule chose qui est dissuasive." "
NOTE JMS :
(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Edgar_Faure, http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/edgar-faure et https://www.franceculture.fr/personne/edgar-faure
SOURCE :
Frédéric Mitterrand : Sans rancune & sans retenue, première partie (France, 2015, 52 mn).