"[...]. C'est en l'an 354 que l'Eglise catholique décide de placer la date de naissance du Christ le 25 décembre. Le Père Noël (1) prend ses premiers traits "humains" avec Saint Nicolas (2), inspiré de l'évêque de Myre. C'est seulement au XIXe siècle que la fête chrétienne se transforme en rituel familial. Avec l'ouverture des grands magasins à Londres, New York ou Parie, Noël devient un enjeu commercial et "on s'empare même du Père Noël pour promouvoir de gros cigares" et... Coca-Cola. C'est le début du consumérisme. L'industrialisation accélère la tendance, et le Père Noël, symbole du capitalisme même, devient la bête rouge à abattre. En 1951, devant la cathédrale de Dijon, on va brûler son effigie."
"En suivant méthodiquement les différentes représentations du Père Noël à travers les siècles, le documentaire [...] explore, en creux, les enjeux idéologiques d'une fête ultra mercantile : "Le vrai problème, ce n'est pas que Noël soit devenu commercial. Mais à quel point nous sommes angoissés à l'idée qu'il le soit devenu. C'est notre inquiétude d'une société à la dérive", conclut Mark Forsyth (3), écrivain."
Alexandra Klinnik : encadré Télérama consacré au documentaire de Julien Boustani et Axel Clévenot : Qui veut brûler le Père Noël ? (France, 2020, 55 mn).
NOTES JMS :
(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Père_Noël
(2) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Myre et https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Nicolas_(fête)
(3) Cf. not. : https://en.wikipedia.org/wiki/Mark_Forsyth et https://www.babelio.com/auteur/Mark-Forsyth/299468