maçonnerie d'affaires

"La Grande Loge Nationale Française [...] devient la cible du procureur Eric de Montgolfier lorsqu'il dénonce en 2000 l'existence d'une maçonnerie d'affaires susceptible de nuire, par son influence, au bon fonctionnement de la justice sur la Côte d'Azur. Il pose alors [...] la question de la compatibilité entre le serment prononcé par un magistrat lors de sa nomination et le serment d'entraide de la franc-maçonnerie."

"[...] que ce soient Michel Mouillot à Cannes, André Guelfi ou Alfred Sirven dans l'affaire Elf, Jacques Crozemarie à l'ARC, Jean-Claude Mery ou René Trager dans les affaires de financement occulte des partis politiques, Michel Garetta dans celle du sang contaminé, GianCarlo Paretti au Crédit Lyonnais, Didier Schüller dans le détournement du conseil général des Hauts-de-Seine, Christian Nucci et Yves Challier dans l'affaire du Carrefour du développement, Max Theret dans le scandale Pechiney ou encore Olivier Spithakis dans celui de la MNEF, tous ont en commun leur appartenance à l'une ou l'autre des branches de la franc-maçonnerie française."

Gwenn Rigal : Les mystères de la franc-maçonnerie. L'histoire d'une société secrète, Editions ESI, sept. 2012, p. 56.