"[...]. L'homme de lettres est sans secours. Il ressemble aux poissons volants : s'il s'élève un peu, les oiseaux le dévorent ; s'il plonge, les poissons le mangent."
"Tout homme public paie tribut à la malignité, mais il est payé en deniers et en honneurs. L'homme de lettres paie le même tribut sans rien recevoir, il est descendu pour son plaisir dans l'arène, il s'est lui-même condamné aux bêtes."
Voltaire : Dictionnaire philosophique (GF Flammarion, 2010) au mot Lettres, gens de lettres, ou lettrés, pp. 369/70.