"Hitler est sauf d'avoir brûlé ou fait brûler des juifs et caressé un berger allemand."
Jean Genet : Un captif amoureux (Folio/Gallimard n° 2720, mai 1995, 620 p.), clôture de la première partie (commentaire d'une photo du Führer caressant un berger allemand).
Cité par René de Ceccaty in Hors-série du journal Le Monde d'avril-mai 2016 : Jean Genet. Un écrivain sous haute surveillance, lexique au mot "Hitler", p. 115.
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"Sa solitude fait étinceler Hitler."
Jean Genet : Pompes funèbres, Gallimard, col. "L"imaginaire", nov. 1978, 308 p.
Cité dans : ibid. ci-dessus, p. 115.
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Dans Pompes funèbres (voir réf. ci-dessus), Jean Genet fait dire à Adolf Hitler :
"Ma castration me force à une solitude glaciale et blanche. La balle qui déchira mes deux couilles en 1917 me soumit à la rude discipline du masturbateur à sec, mais aussi aux douceurs de l'orgueil."
Cité dans : ibid. ci-dessus, p. 115.
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"[Dans Pompes funèbres] Genet rappelle les caricatures françaises d'avant-guerre qui représentaient Hitler sous les traits de Jeanne d'Arc. Mais c'est pour casser les sarcasmes de ces lazzi, et leur trouver une force poétique, qu'il savait parfaitement déplacée et embarrassante. "A la même hauteur que Jeanne sur sa robe de suppliciée, il porte une plaie sanglante", écrit Genet avec un lyrisme censé effacer tout humour."
Ibid. ci-dessus, p. 115.
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"Konrad Paul Kujau (1938-2000) doit son heure de gloire à un faux historique. Il confectionne les faux carnets d'Hitler (1), se fait prendre et se reconvertit dans l'expertise d'art."
"Auparavant il a trafiqué des militaria (souvenirs militaires) et n'a pas hésité de faire de faux tableaux d'Hitler qui, avant de gagner sa vie comme peintre en bâtiment, se croyait artiste (2). [...]."
Jean-Jacques Breton : Le faux dans l'art. Faussaires de génie, Ed. Hugo & Cie, 2014, p. 216.
NOTE JMS :
(1) En 1983, il a réussi à vendre au magazine allemand Stern 62 volumes de faux Carnets d'Hitler pour 9,3 millions de DM.
(2) Adolf Hitler n'a jamais été peintre en bâtiment. Il a, par contre, vendu des peintures alimentaires représentant des bâtiments de 1909 à 1914, après avoir échoué par deux fois, en 1907 et en 1908, au concours d'entrée de l'Académie des Beaux-Arts de Vienne. Il a également réalisé des aquarelles et peint des cartes postales.
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"Je lis Mon combat (1) avec la plus stricte attention. Sur ce sujet, je ne veux rien écrire d'incomplet. Aussi je laisserai la question juive qu'il traite dès le commencement avec une éloquence extraordinaire et une remarquable sincérité."
Alain : Journal du 22 juillet 1940.
SOURCE :
Michel Onfray : Solstice d'hiver. Alain, les Juifs, Hitler et l'Occupation, Ed. de l'Observatoire, fév. 2018, p. 31.
NOTE JMS :
(1) Il s'agit bien sûr ici de Mein Kampf, d'Adolf Hitler.
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"Aujourd'hui encore, Adolf Hitler est détesté d'une foule de gens. Mais demandez-leur si c'est le peintre ou l'écrivain qu'ils n'aiment pas, ils resteront cois."
Pierre Desproges : Les étrangers sont nuls, Editions du Seuil, 1992.
SOURCE :
"Shocking ! Ces plaisanteries qu'on n'ose plus faire" in Revue des Deux Mondes : Le rire est-il mort ?, juillet-août 2018, p. 36.
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"On dirait une bouteille de moutarde avec une étiquette noire."
Marthe Bibesco à propos d'Adolf Hitler
in François Xavier Testu : Le Bouquin des méchancetés et autres traits d'esprit, Ed. Robert Laffont, col. "Bouquins", 2014, p. 125.
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"Hitler disait : "En politique, il faut séduire les femmes, les hommes suivent tout seuls." ".
Diane Ducret (1) :
(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Diane_Ducret et https://www.babelio.com/auteur/Diane-Ducret/117862
SOURCE :
La Grande Librairie. Portraits d'écrivains, saisons 1, 2 et 3 : préface de François Busnel et photographies de Franck Courtès, Ed. Place des Victoires, 2012, p. 241.