"On n'aime point à voir ceux à qui l'on doit tout."
Pierre Corneille : Nicomède (1)
NOTE JMS :
(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicomède_(Corneille) ;
https://www.babelio.com/livres/Corneille-Nicomede/122863 ;
https://www.cosmovisions.com/textNicomede.htm
et https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/fictions-theatre-et-ci...
SOURCE :
https://www.dicocitations.com/citations/citation-56861.php
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"Les taux d'intérêt exigés des Etats sur les marchés de la dette publique sont-ils uniquement dus à des paramètres financiers ? A l'évidence non. Un pays comme la France, dont les observateurs et les politiques s'accordent à dire qu'il est "hyperendetté", lève pourtant à des prêts proches de zéro, tandis que d'autres, en Europe et ailleurs, moins endettés que Paris, sont contraints de rémunérer plus chers leurs émissions obligataires."
"Au 2 juin, la France, dont l'endettement représente 93 % de son produit intérieur brut (PIB), empruntait à 5 ans au taux de 0,694 % tandis que l'Australie, dont la dette équivaut seulement 32,6 % du PIB, empruntait au taux de 3,068 %, et la Turquie, dont l'endettement s'élève à 36,6 % du PIB, se voyait appliquer un taux de 8,49 %."
"[...]."
Fouad Benseddik, directeur des méthodes à Vigeo in :
"Pourquoi notre dette nous coûte si peu ?", Le Monde Eco & Entreprises du vendredi 7 juin 2014, p. 6.
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"Sous la Restauration, en 1825, la dette publique représentait un capital de 4 milliards de franc-or ; elle s'accrut considérablement au cours du XIXe et du XXe siècle pour atteindre 32 milliards de francs-or en 1914 (pour un budget de 5 milliards de francs-or). Elle a encore augmenté depuis lors, mais son poids s'est allégé par rapport à la masse des dépenses publiques."
Michel Mourre : article "DETTE PUBLIQUE" in Dictionnaire encyclopédique d'histoire, Bordas, Paris, 1978, tome III, p. 1366.