couvent

"Les bordels et les couvents sont frères en opulence et en politique. L'or y coule à flot de la même source : le capital. Il paie aux uns la jouissance infâme ; il paie aux autres l'abrutissement des masses qui fait sa sécurité, nonne ou prostituée, la femme est son instrument et sa victime (septembre 1869)."

in Ni Dieu ni Maître, n° 63, 11 sept. 1881. Critique sociale, t. II, P. 85. Cité dans Auguste Blanqui : Ni Dieu ni Maître, Ed. Aden, col. "opium du peuple", Bruxelles, 2009, p. 32.

__________________________________________________

"Les couvents, maître de l'éducation. Leur incapacité fondamentale pour cette mission, par leur voeu de célibat."

"Le célibat, outrage à la nature, combinaison perverse pour soumettre les enfants à l'action malfaisante des gens aigris par leur vie contre nature, par l'absence d'affection naturelle, par leur haine pour tout ce qui ne partage pas leurs souffrances intimes."

"Danger des enfants livrés aux mains d'êtres dévorés par leurs passions sans issue."

(2 septembre 1867.)

(Bibl. Nat. Mss. fr. N.A. 9591.)

Auguste Blanqui : Ni Dieu ni Maître, Aden, col. "opium du peuple", Bruxelles, 2009, p. 76.