"CONFINS n. m. pl. est emprunté (v. 1308) au latin confinium, pluriel confinia, substantif neutre issu de l'adjectif confinis "contigu, voisin", de cum (cf. co) et finis (fin). Confinium signifiait "limite à des champs, à des territoires" [...]."
"¤ Le mot désigne proprement une partie de terres situées à l'extrémité, à la frontière [...]."
"¤ CONFINER v. d'abord écrit confinner au sens ancien d' "enfermer" (v. 1225-1230) réalise l'idée voisine de "forcer (qqn) à rester dans un espace limité" (1477) [...]. La forme pronominale se confiner, d'abord employée pour "être proche par la parenté" (1466), correspond ensuite à "se limiter à un espace restreint" [...]. ¤ Dès le moyen français, le verbe signifie aussi "être situé sur les confins de" (1468), "être contigu à". [...]. ¤ CONFINEMENT n. m. après une première attestation au sens de "terrain confiné" (1481), est devenu le nom d'action de confiner. Il participe surtout de l'idée d' "enfermement" d'abord dans le contexte pénal de l'emprisonnement (1579), puis dans celui de l'isolement d'un captif (XIXe s.). De nos jours, il indique surtout le fait d'enfermer et d'être enfermé dans certaines limites [...]."
Dictionnaire historique de la langue française, sous la direction d'Alain Rey (Dictionnaires LE ROBERT, éd. de juin 2012).