chirurgie

"Frantz Schmidt (1555-1634) (1) n'était pas un enfant de choeur. Pas moins de sept cents prévenus passèrent entre les mains du bourreau officiel de Nuremberg (2). Son journal nous est parvenu : il y notait avec précision les dates, les noms, les crimes commis et les sentences, allant de la décapitation à l'épée (considérée à l'époque comme la plus clémente) au terrible supplice de la roue. Sans oublier la torture pour extorquer des aveux, qui, à l'époque, avaient valeur de preuve... [Ce journal est] un outil précieux pour l'historien, comme nous l'explique ce portrait surprenant et nuancé de "maître Frantz", moins sanguinaire qu'il n'y paraît."

"On y apprend par exemple que s'il était considéré comme un paria, il ne faisait qu'appliquer le code pénal allemand de 1532 (3). [...]. Après sa retraite à 63 ans, le bourreau, chirurgien à ses heures perdues, se consacra d'ailleurs à... l'art de guérir les malades."

"[...]."

Pierre Ancery : encadré Télérama consacré au documentaire de la série d'Arne Peisker et Sigrun Laste : Un jour à Nuremberg en 1593 : le bourreau Frantz Schmidt (saison 4, All., 2024, 55 mn).

NOTES JMS :

(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Franz_Schmidt_(exécuteur_public)

et https://www.omblage.fr/single-post/2018/07/27/lhonneur-du-bourreau

(2) Cf.  not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nuremberg

(3) Cf. not.: https://fr.wikipedia.org/wiki/Lex_Carolinahttps://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/008949/2005-02-15

et https://ledroitcriminel.fr/la_legislation_criminelle/anciens_textes/la_c...