"Auschwitz fait partie de la patrie de tous les hommes. Tous, de toutes les races. C'est un bien commun à l'humanité."
Marguerite Duras in Le Siècle de Marguerite Duras, de Pierre Assouline (France, 2014).
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"J'avais lu dans la biographie de de Gaulle par Jean Lacouture qu'en 1967, au cours de son voyage officiel en Pologne, le Général avait péniblement inscrit dans le Livre du souvenir d'Auschwitz quelques lignes où il était question d'espérance humaine. Lacouture, qui était du voyage, ne put vraisemblablement pas lire par-dessus l'épaule du général ce que celui-ci écrivait. Aussi préféra-t-il citer l'aide de camp Jean d'Escrienne [...]."
"C'est ainsi que des témoins irréfutables accréditèrent des boniments. Aux archives du musée d'Auschwitz, je constatai que le texte véritable n'était pas celui que d'Escrienne et Lacouture avaient diffusé, mais celui-ci :"
"A Auschwitz,
quelle tristesse !
quel dégoût ! et, malgré tout,
quelle espérance humaine !"
"[...]."
"De Gaulle écrivit ces lignes à l'encre bleue, le 9 septembre 1967, en haut d'une page blanche. Le bas de la page fut comblé ensuite par deux photos de lui et une légende portée à la main, en polonais, au crayon à bille vert : "Le président de la France, le général Ch. de Gaulle". On colla également des photos sur trois des pages antérieures. Quatre pages au total sont ainsi consacrée à cette visite présidentielle d'Auschwitz-I et de Birkenau. Sur l'une des photographies, on reconnaît Mme Yvonne de Gaulle, en chapeau."
"[...]."
Adrien Le Bihan : Auschwitz Graffiti, col. "Librio", Editions J'ai Lu, 2000, pp. 24/25. Préface de Pierre Vidal-Naquet.
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"D'une terre où les mots n'osent plus aborder."
René Char (1)
NOTE JMS :
Paroles du poète de l'Isle-sur-Sorgue écrite de sa main en 1948 sur l'exemplaire personnel de Pierre Vidal-Naquet de Seuls demeurent.
Ces paroles sont citées à la page 10 de la préface que ce dernier a écrite pour le livre d'Adrien Le Bihan : Auschwitz Graffiti, col. "Librio", Editions J'ai Lu, 2000.
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Dans un encadré Télérama consacré au documentaire de Lucy Parker : Auschwitz, la preuve oubliée (Grande-Bretagne, 2004, 55 mn), Marie Cailletet écrit :
"Août 1944. Un avion de reconnaissance allié survole le sud de la Pologne. Sa mission : photographier une usine nazie, IG Farben, spécialisée dans les produits chimiques. Pris à très haute altitude, les clichés figent un autre complexe, situé à quelques kilomètres : le camp d'extermination d'Auschwitz, ses cinq fours crématoires à même d'éliminer 12 000 personnes par jour, ses "sélections", ses baraquements où s'entassent juifs, politiques, homosexuels et Tziganes, ses rails qui acheminent les convois venus de toute l'Europe. Atroce ironie, les photographies aériennes sont classées, oubliées. Fil rouge de ce documentaire, elles exhument quelques terrifiants questionnements. Pourquoi les Alliés n'ont-ils pas bombardé Auschwitz ? Que savaient-ills du camp ? Depuis quand ? Adossé aux éclairages d'historiens, et nourris d'archives noir et blanc, le film montre que, dès 1941, rapports des organisations juives, compte-rendus de la Résistance et expertises des services secrets convergent."
"Usine de mort industrielle, Auschwitz est l'un des camps imaginé par les nazis pour mener à bien, entre autres, l'extermination systématique des juifs. Tandis que les alarmes se multiplient, la sidération semble tétaniser les Alliés. Seuls les témoignages de deux évadés ébranleront, en juillet 1944, leur "candeur". A l'initiative de Churchill, qui souhaite mettre un terme à l'hécatombe, Américains et Britanniques discuteront, trois mois durant, de l'opportunité de bombarder. Le risque de tuer des milliers de détenus et le choix de concentrer l'effort de guerre contre les armées du Reich les conduiront à une non-intervention. [...]."
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"Il vaut mieux rire d'Auschwitz avec un juif que jouer au Scrabble avec Klaus Barbie."
Pierre Desproges : Vivons heureux en attendant la mort, Ed. du Seuil, 1983.
SOURCE :
"Shocking ! Ces plaisanteries qu'on n'ose plus faire" in Revue Des Deux Mondes : Le rire est-il mort ?, juillet-août 2018, p. 35.
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"Même au coeur de l'horreur, à Auschwitz, Alfred Nakache (1) sait se conduire en champion - en 1941, soit trois ans avant son arrestation, il a remporté le titre de champion du monde du deux cents mètres brasse - n'hésitant pas à plonger dans un réservoir glauque pour faire une démonstration de natation et distraire ses codétenus. Ce panache, pour ne pas dire cette noblesse, reste encore aujourd'hui dans les mémoires de ceux qui l'ont connu, avant ou après sa déportation."
"Né en 1915 dans le Constantinois (2), celui qu'une certaine presse accusera de souiller les piscines françaises, parce que juif, est venu à la natation autant par fanfaronnade que par mimétisme de son idole, Jean Taris (3). Son parcours sportif n'aura rien à lui envier : six titres de champion de France, deux d'Europe, une quatrième place aux jeux Olympiques de 1936 (4) et ce fameux titre de champion du monde. Mais c'est surtout la simplicité, la fidélité et la volonté à toute épreuve de l'homme qui frappent dans ce portrait. A son retour du camp de la mort, Nakache n'aura de cesse de s'entraîner à nouveau dans son club de Toulouse et de remonter sur les premières marches du podium [...]." Ironie du sort, il décédera dans le port de Cerbère (5), victime d'une crise cardiaque. [...]."
Bernard Heitz : encadré Télérama (n° 2669 du 3 octobre 2001, p. 128) consacré au documentaire de Christian Meunier : Alfred Nakache, le nageur d'Auschwitz (France, 2001, 55 mn).
NOTES JMS :
(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Nakache ; https://www.yadvashem.org/yv/fr/expositions/a-travers-lhistoire/nakache.asp
et http://www.memoireafriquedunord.net/biog/biog08_Nakache.htm
(2) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantinois ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacres_d'août_1955_dans_le_Constantinois ;
https://www.cairn.info/genese-de-l-algerie-algerienne--9789961966273-page-535.htm ; https://www.cairn.info/guelma-1945--9782707154644-page-41.htm
et https://histoirecoloniale.net/-Philippeville-20-aout-1955-.html
(3) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Taris ; https://data.bnf.fr/fr/14494509/jean_taris
et http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/13586
(4) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_olympiques_d'été_de_1936 ; https://www.olympic.org/fr/berlin-1936
et https://www.humanite.fr/berlin-1936-les-jeux-de-la-honte-613465
(5) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cerbère_(Pyrénées-Orientales)
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"Il y a une très célèbre histoire juive qui dit que deux survivants d'Auschwitz discutent entre eux après la guerre et font des blagues sur leur vie de déportés, de l'humour noir sur la déportation. Et Dieu qui passe par là leur dit : "Mais enfin, comment est-ce que vous osez plaisanter sur ce sujet ?", et les deux survivants disent à Dieu : "Toi, tu peux pas comprendre, t'étais pas là." "
"[...]."
Delphine Horvilleur, rabbin
SOURCE :
Jasha Hannover : L'Humour juif (All., 2021, 2 x 52 mn). Première partie : L'impossible vérité.
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"Il y a Auschwitz, il ne peut donc pas y avoir de Dieu. Je ne trouve pas de solution au dilemme. Je la cherche, mais je ne la trouve pas."
Primo Levi (1)
NOTE JMS :
(1) : Primo Levi à Philippe Roth en 1986.
Voir not. à ce sujet : https://www.cairn.info/revue-humanisme-2007-3-page-117.htm ;
ainsi que : http://agora.qc.ca/thematiques/mort/dossiers/levi_primo ;
http://ecehg.ens-lyon.fr/ECEHG/pdf/levi.pdf et https://journals.openedition.org/temoigner/1454
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"[...]. Vous me demandez s'il est de mauvais goût de faire une BD sur Auschwitz ? A mes yeux, c'est Auschwitz qui était de mauvais goût."
Entretien avec Art Spiegelman (1), Foire du livre de Francfort (2), 1992.
In : Récit de l'enfer d'Auschwitz. Maus, d'Art Spiegelman (3), de Pauline Horovitz (France, 2024, 55 mn) (4).
NOTE JMS :
(1) Cf. not. : https://en.wikipedia.org/wiki/Art_Spiegelman ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Art_Spiegelman ;
https://www.babelio.com/auteur/Art-Spiegelman/4100 et https://www.bedetheque.com/auteur-162-BD-Spiegelman-Art.html
(2) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Foire_du_livre_de_Francfort
(3) Cf. not. : https://en.wikipedia.org/wiki/Maus ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Maus ;
https://www.babelio.com/livres/Spiegelman-Maus--Integrale/3991 ;
https://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/voyages/f-m-s/medias/...
et https://www.cairn.info/revue-d-histoire-de-la-shoah-2009-2-page-265.htm
(4) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pauline_Horovitz ; https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_createur/38725
et https://www.radiofrance.fr/personnes/pauline-horovitz
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La documentariste : "[...] est-ce qu'y a un âge où on peut en parler aux enfants ?"
Joann Sfar : "J'en sais rien. J'ai pas de leçon à donner là-dessus parce que je ne sais pas, je ne sais pas du tout. Y'a une partie de moi qui pense qu'Auschwitz, c'est comme le sexe, il faut répondre quand les enfants posent des questions et pas forcément leur mettre sous le nez quand ils ont pas demandé [...]. Moi, on m'a amené à Yad Vashem (1) quand j'avais sept ans. Ca m'a traumatisé à vie. Mon père est venu m'expliquer qu'on était là pour m'apprendre que je devais épouser une fille juive parce que Hitler tentait d'exterminer les Juifs et mon grand-père maternel est arrivé et m'a dit : "N'écoute pas ce con, tes parties génitales ne servent pas à combattre Hitler."."
NOTE JMS :
(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Yad_Vashem ; https://www.yadvashem.org/fr.html ;
https://www.cairn.info/revue-d-histoire-de-la-shoah-2008-1-page-199.htm
et https://www.cairn.info/revue-d-histoire-de-la-shoah-2008-1-page-223.htm
SOURCE :
Idem ci-dessus.
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"Cette mémoire vive de la guerre, hein, pas simplement de la Shoah, elle va disparaître. Et elle est remplacée, ou elle est pas remplacée, par une mémoire culturelle qui sont les films, les livres, les BD, les mémoriaux [...], mais qui est une mémoire culturelle, qui n'est plus une mémoire qui est [...] vécue. Donc, est-ce qu'on vit pareil un livre, une émotion ? Et puis le temps érode tout."
"[...]. Et c'est le temps qui passe, et c'est normal. Et un, comment dire, et un survivant d'Auschwitz qui décède aujourd'hui, et bien y meurt comme un non-survivant d'Auschwitz. [...]. C'est comme ça, c'est le passage du temps. Et y'a aucune raison que le temps ne passe pas."
Annette Wieviorka, historienne, spécialiste de la mémoire de la Shoah (1)
NOTE JMS :
(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Annette_Wieviorka ; https://www.babelio.com/auteur/Annette-Wieviorka/31154 ;
https://rdv-histoire.com/intervenants/annette-wieviorka ; https://journals.openedition.org/assr/20611
et https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire...
SOURCE :
Idem ci-dessus.
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"S'inspirant du roman de Martin Amis (1) [...], Jonathan Glazer (2) nous reçoit dans un "charmant" pavillon avec piscine. Y vivent Rudolf Höss (3), le commandant, sa femme et leur cinq enfants blonds. "C'est paradisiaque", constate la grand-mère, de passage. La voilà si détendue qu'elle fait une sieste au soleil. Un toussotement la fait se réveiller. Elle se lève, un peu hagarde, et se hâte de rentrer. Derrière le mur, on voit la fumée d'un four crématoire..."
"S'interdisant d'entrer dans le camps d'Auschwitz, Jonathan Glazer en filme uniquement les murs d'enceinte depuis l'extérieur. L'atrocité du génocide reste invisible mais résonne [...]. Echos lointains et confus de soufflements, claquements, entrechocs, tirs, chiens qui aboient, ordres : la partition de l'industrialisation du crime nazi. Comment est-ce possible d'habiter ici ? Comment être voisin du mal, c'est une des clés d'entrée possible de cette fiction dérangeante, où tout est question de délimitation entre le dedans et le dehors. Le réalisateur montre le foyer du bourreau comme un corps et un cerveau à la fois. Le logis de l'obsession ménagère où tout doit être propre, rangé, sélectionné, évacué. Un monde verrouillé de l'intérieur, abritant fierté, mais aussi vide, névrose, déni, hantise à venir. [...]. Qu'est-ce qui nous éloigne ou nous rapproche de tels monstres ordinaire ? [...]."
Jacques Morice : encadré Télérama consacré au film de Jonathan Glazer : La Zone d'intérêt (GB/All, 2023, 1h40mn) (4).
NOTES JMS :
(1) Cf. not. : https://en.wikipedia.org/wiki/Martin_Amis ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Amis
et https://www.babelio.com/auteur/Martin-Amis/5856
(2) Cf. not. : https://en.wikipedia.org/wiki/Jonathan_Glazer et https://fr.wikipedia.org/wiki/Jonathan_Glazer
(3) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Höss
(4) Cf. not. : https://www.commentaire.fr/qui-etaient-vraiment-rudolf-et-hedwig-hoss
et https://www.slate.fr/culture/villa-commandant-auschwitz-birkenau-rudolf-...
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Télérama : "[...]. [Michel Hazanavicius (1)] revient aujourd'hui à ses racines juives, mais avec la distance éclairée du conte et du cinéma d'animation, dans La plus précieuse des marchandises (2), une fable délicate sur la déportation et les Justes (3), adaptée du livre de Jean-Claude Grumberg (4)."
"Pourquoi traiter, maintenant, de ce sujet ?"
Michel Hazanavicius : "[...]. Le génocide juif est déjà présent, en filigrane, dans certains de mes films précédents. [...]. La Shoah, c'est l'histoire de ma famille, mais je ne me sentais pas forcément légitime, car je n'ai jamais connu ceux des miens qui en ont été victimes... Aujourd'hui, nous sommes sortis de l'ère Lanzmann, le réalisateur de Shoah (1985) (5), et du témoignage comme unique manière de raconter. Le fil du temps rend cette histoire livresque : un enfant de 10 ans aujourd'hui est né aussi loin de la Shoah que moi je le suis de l'affaire Dreyfus. Par la force des choses, on s'éloigne du sacré. Et cette histoire peut entrer dans le champ de la fiction, comme l'ont démontré récemment Le Fils de Saul (6) ou La Zone d'intérêt (7) ..."
T. : "Etait-ce aussi une manière de parler à vos propres enfants ?"
M. H. : "Quand je suis né, ma famille parlait beaucoup des camps car, dans les années 1970, il fallait réagir au début du négationnisme (8). En revanche, je n'ai pas abreuvé mes enfants de tout ça. Mon propre déclic a eu lieu face à la beauté du livre de Jean-Claude Grimberg publié en 2019. Un conte humaniste, philosophique, lumineux, apaisé. Il faut un temps fou pour réussir à écrire une histoire aussi simple et miraculeuse, qui traite, au-delà du nazisme et des Juifs, de ce dont les hommes et les femmes sont capables. Du pire, et du meilleur, à l'image des Justes, qui ont fait le bon choix."
"[...] il est important de créer ou recréer des figures héroïques. Des gens qui ne sont pas forcément érudits ou programmés pour bien se comporter, des personnes normales qui font le bon choix à un moment où le monde entier marche sur la tête. [...]."
T. : "Vous pensez à l'animation immédiatement quand vous découvrez le livre de Grumberg ?"
M. H. : "Je n'ai jamais eu de fantasme d'animation. Comme je dessine, on m'a demandé pourquoi je n'ai jamais passé à l'animation avant. Mais je fais très bien les escalopes milanaises et ce n'est pas pour autant que je vais faire un film sur la cuisine ! En revanche, le dessin, ici, s'imposait, car l'animation est au cinéma ce que le conte est à la littérature. Elle libère du naturalisme et laisse de la place pour la poésie, le symbolisme, l'onirisme, la caricature. De plus, l'animation permet une distance idéale, car il y a une potentielle obscénité à filmer de vrais acteurs et de leur demander de prétendre être des déportés. On sait que le cinéma est un mensonge, mais, au moins, dans l'animation, les dessins ne mentent pas. Ils n'ont pas d'autre vie en dehors du film. Ils ne vont pas boire un thé au Ritz (9) après avoir joué des déportés. On ne peut pas faire spectacle en mimant précisément ce qui s'est passé dans les camps, mais on ne peut pas non plus proposer, pardon pour l'expression, une version light, édulcorée d'Auschwitz. Le moyen de "passer" reste l'évocation émotionnelle, et le dessin est l'outil le mieux adapté."
"[...]."
"L'évolution graphique du film va du conte à la réalité, de la couleur des japonistes [...] au noir et blanc. Je tenais à redonner de l'humanité, de la dignité aux déportés consistait, justement, à les leur ôter. L'animation me permettait d'opposer ma propre mise en scène à celle, déshumanisante, du nazisme. [...]."
T. : "[Un film qui dialogue] avec les spectateurs ?"
M. H. : "[...] le public participe à la narration. Dans La plus précieuse des marchandises [...] des images évocatrices laissent la place aux spectateurs pour projeter leur propre idée de l'insupportable. J'essaie de ne jamais imposer mon point de vue. [...]."
Entretien de Michel Hazanavicius avec Cécile Mury et Guillemette Odicino in Télérama 3905 du 13 nov. 2024, pp. 20-23.
NOTES JMS :
(1) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Hazanavicius
(2) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Plus_Précieuse_des_marchandises_(film) ;
https://billetterie.memorialdelashoah.org/fr/evenement/la-plus-precieuse...
et https://www.culturopoing.com/cinema/sorties-salles-cinema/michel-hazanav...
(3) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juste_parmi_les_nations et https://www.yadvashem.org/fr/justes.html
(4) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Plus_Précieuse_des_marchandises
et https://www.babelio.com/livres/Grumberg-La-plus-precieuse-des-marchandis...
(5) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Shoah_(film)
(6) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Fils_de_Saul et https://diacritik.com/2019/03/21/revenir-sur-le-problematique-fils-de-sa...
(7) Cf. entrée ci-dessus.
(8) Cf. not. sur ce site : https://jmsauvage.fr/dictionnaire-des-citations/negationnisme
(9) Cf. not. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ritz_Paris